Livret de Jean-Claude Fall d'après le roman de Agustin Gomez-Arcos
Création mondiale le 19 Avril 2016 à Angers-Nantes Opéra
Prix de la critique, meilleure création 2016
Direction Musicale : Daniel Kawka
Mise en scène : Gilles Rico
Scénographie : Bruno de Lavenère
Costumes : Violaine Thel
Lumières : Bertrand Couderc
Vidéo : Etienne Guiol
Préparation vocale : Rachid Safir
Ensemble Orchestral Contemporain
Maria Republica : Sophia Burgos
La Révérende mère : Noa Frenkel
La soeur psychologue : Els Jenssens Vanmunster
La soeur gardienne : Raphaelle Kennedy
La soeur commissaire : Celine Boucard
Rosa : Marie Albert
Le Christ sauvage : Benoit Meyer
Photos : Jeff Rabillon et Bruno de Lavenère
« Sur cette base dramatiquement efficace, s’est constitué un opéra de toute beauté.
La mise en scène concentrée de Gilles Rico permet aux personnages de s’exprimer dans l’échange intimiste comme dans la transe onirique. »
« La production est remarquable. La mise en scène de Gilles Rico respire au sein de la belle scénographie mobile de Bruno de Lavenère. »
« Le spectacle marque les débuts… de Gilles Rico à la mise en scène. Disons d’emblée que le spectacle se signale par sa maîtrise et son pouvoir d’évocation… Il faut souhaiter qu’une création aussi aboutie continue son parcours dans d’autres théâtres. »
« La prison qui leur sert de toit est un terrain de jeu idéal pour un metteur en scéne à suivre, Gilles Rico… Cette messe noire de sons et d’images ordonne définitivement Maria Republica comme l’une de ces héroïnes sensuelles, scandaleuses et insoumises dont l’histoire de l’opéra raffole, de Carmen à Lulu. »
« L’œuvre est sombre. De ce couvent-prison, Gilles Rico, le metteur en scène fait un labyrinthe constamment mouvant et troué de transparences… Maria Republica est d’une force extraordinaire. »
« Le livret s’inscrit de manière perceptible dans l’écriture du drame initial et nourrit la mise en scène de Gilles Rico, économe et évocatrice à la fois… Les rituels dont la violence éventuelle n’est pas éludée participent de la fragilisation des frontières entre réel et fantasmes, sous la pression protéiforme du pouvoir. »
« Un chef-d’oeuvre né…Que dire de la mise en scène de Gilles Rico sinon qu’elle fait partie des plus belles réalisations de cette saison ? Minutieuse, intelligente, esthétique et propriétaire de l’espace, celle-ci offre de purs tableaux… En privant l'oeuvre du contexte historique de l'Espagne franquiste, Gilles Rico lui offre une intemporalité tout en conservant ses problématiques essentielles. Rien à dire…Cohérence et évidence sont deux notions palpables dans cette création, pour laquelle on pressent que le travail d'équipe semble avoir été étroit. Courrez-y sans réfléchir. »
« Loin d’éluder la violence du propos, le texte, comme la mise en scène de Gilles Rico, souligne l’emprise vénéneuse du pouvoir et de la domination. »
« Gilles Rico y affirme un savoir-faire de pro auquel il ajoute sa griffe personnelle, attentive aux interprètes et à leurs personnages… Sa conception musicale, poétique, scénique, ses échappées oniriques dans les enfers de l’extrémisme ébranlent les consciences. »
« Une première également pour le jeune metteur en scène Gilles Rico… qui trouve ici une belle occasion de faire des premiers pas très prometteurs. L'économie des scènes et des déplacements réduit le fil narratif à des tableaux d'une Passion profane… Un défi remporté haut la main par l'ensemble des acteurs.»
« La mise en scène soignée de Gilles Rico donne l’envie expresse de replonger en profondeur dans l’oeuvre explosive des livres de Gomez-Arcos. »
«D’un traumatisme vécu sous le franquisme, le metteur en scène Gilles Rico dont c’est la première mise en scène, signe une réalisation directe et franche qui sait tout dénoncer avec une mesure visuelle et un sens exceptionnel de l’élégance esthétique : exprimer, dénoncer tout en sensibilité picturale et visions fantastiques…. Gilles Rico maîtrise l’essence de l’opéra comme action théâtrale, soucieux de la clarté dramatique et construit l’épreuve de Maria, comme un combat universel.... Gilles Rico fait son propre terreau du baroque anarchiste d’Arcos, en déduit ce grand macabre, théâtre écoeurant de la manipulation et de la corruption humaine…La force des tableaux, leur beauté onirique, le rythme du drame musical qui se déroule en 2h sans entracte comme un film noir, une odyssée au souffle inextinguible jusqu’au dénouement expiatoire… construisent un nouvel opéra dense, barbare, qui en respectant sa source littéraire, est surtout drame musical efficace et cohérent où le raffinement de l’écriture apporte aussi sa couleur hypnotique. »
« L’opéra de François Paris, mis en scène par Gilles Rico, prend ses distances avec l’Espagne de Franco, pour mieux nous parler d'aujourd'hui. Mais il souligne la dimension satanique d'une collusion redoutable entre religion (l’Opus Dei) et pouvoir… Le spectacle installe une emprise effrayante sur le public. »
« A la par de la musica – riquieza y equilibrio -, la admirable puesta en escena de Gilles Rico, en el interior de un convento… puso de relieve con pocos medios muy bien elegidos el ambiente equivoco de la institucion y de sus habitantes. » .
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