Création le 21 Décembre 2021, Opéra de Lausanne. Spectacle repris à l'Opéra de Marseille en Décembre 2022.
Direction musicale : Jean-Yves Ossonce
Mise en scène : Gilles Rico
Scénographie : Bruno de Lavenère
Costumes : Karolina Luisoni
Lumières : David Debrinay
Chorégraphie : Jean-Philippe Guillois
Vidéo : Etienne Guiol
Sinfonietta de Lausanne
Choeur de l'Opéra de Lausanne
Léopold : Mathias Vidal
Josepha : Fabienne Conrad
Sylvabelle : Clémentine Bourgoin
Florès : Julien Dran
Bistagne : Patrick Rocca
L'empereur : Patrick Lapp
Kathi : Miss Helvetia
Clara : Sophie Negoita
Cubisol : Guillaume Paire
Hinzelmann : Rémy Ortega
Zenzi : Yuki Tsuruzaki
Piccolo : Jean Miannay
Photos : Jean-Louis Python et Bruno de Lavenère
« La bonne Auberge du Cheval Blanc, séjour aimable et troublant , clament à tue-tête les pensionnaires de l’hôtel tyrolien. Mais à l’Opéra de Lausanne, la mise en scène de Gilles Rico ne leur laisse pas le temps de souffler, tant elle est émoustillante. Le chromo vétuste, si cher à tant de théâtres de province, passe aux oubliettes…Au rideau final, le public hilare bondit de son siège pour acclamer les artisans de cette indéniable réussite qui constitue une excellente soirée de fin d’année. »
« Le metteur en scène Gilles Rico fait redécouvrir cette insouciance typique des Années folles en jouant habilement sur le parfum des choses surannées et une fantaisie de chaque instant…Tout le pari de Gilles Rico... consiste à faire entrer ce joli monde dans une boule à neige géante qu’on agite pour voir tomber des flocons nostalgiques… Ce décor scintillant planté, les personnages peuvent y déployer leur verve et leur souplesse avec un entrain contagieux. »
« Cette nouvelle production, réglée par Gilles Rico, fait renaître une tradition du siècle dernier bien oubliée aujourd’hui… un spectacle par ailleurs jouissif, épicurien… On y trouve des clins d’œil au Berlin libertaire des années 1920, au cinéma d’antan, au monde du cabaret... le tout ponctué de petites obsessions plus contemporaines, comme le brouillage des sexes et des identités de genre… Il y a de la dérision, de la transgression... du libertinage queer. La magie opère dès le lever de rideau... On apprécie la réalisation dans une esthétique très années folles… Un spectacle déjanté, à l’humour contaminant pour oublier le variant Omicron en période de fêtes. »
« La mise en scène de l’Opéra de Lausanne est si vive, astucieuse, ironique, qu’on sort du théâtre aussi euphorique que naguère (jadis, plutôt)….La mise en scène joue à plein la carte Années folles… Bref le grand triomphateur de la soirée, c’est le metteur en scène : Gilles Rico... Ici, il a pris le parti de la désinvolture et du mélange des genres….le public fait fête à ce très beau travail de troupe, qui a heureusement été capté et qu’on va pouvoir bientôt retrouver sur son écran, mais que d’autres théâtres ici ou là auront, on espère, la bonne idée de reprendre. »
« Avec pour résultat, une réussite sur toute la ligne….Cette nouvelle production lausannoise vaut d’abord pour la mise en scène enlevée, drôle et ironique de Gilles Rico, qui signe un spectacle original et inventif, réglé de main de maître… Gilles Rico, qui a sans conteste fourni un travail d’orfèvre, est un nom à suivre. »
« La nouvelle production de l’Opéra de Lausanne résout avec élégance les difficultés dues aux composantes hétérogènes de la pièce. Le grand spectacle n’est ni éludé, ni moqué, il est à la fois conservé et dépassé… et l’esthétique enchante… tout est années folle et art déco… Gilles Rico, metteur en scène philosophe, sait parfaitement suggérer tout ce dont une tradition est porteuse et le reprendre habilement… Plutôt que de montrer l’épuisement d’un genre, il équilibre nostalgie et réflexion sur un spectacle où se mire la vie… Longtemps le public demeure sous le charme. »
« Tout en finesse, la mise en scène de Gilles Rico s’assure qu’il se déroule toujours quelque chose dans le hall de l’établissement. Bref, le public est sorti ragaillardi de ce spectacle aussi trépidant que réjouissant ! »
« L’Auberge du cheval blanc du marseillais Gilles Rico, qui propose son travail pour la première fois à domicile, brûle les images d’Epinal et transforme le gîte romantique du Salzkammergut en cabaret berlinois des années 30... Car c’est là l’une des qualités, et non des moindres, du travail de Gilles Rico qui sait aller loin dans le propos subversif sans jamais tomber dans les crevasses… Plaisirs, transgressions mais, surtout sourires et joie sont au rendez-vous. Un an après Lausanne où elle fut créée, cette production de l’Auberge du cheval blanc a migré avec bonheur dans le sud de la France. Et à en croire l’accueil qui lui a été réservé elle a encore de beaux jours devant elle. »
« On nous embarque dans un spectacle foldingue et débridé, façon cabaret berlinois, mâtiné d’une touche très Broadway 42e rue. Le tout saupoudré d’un joyeux délire façon « qu’est-ce t’as pris comme substance ? ». En somme, l’opérette une peu nunuche de Ralph Benatzky, musique et mise en scène, se retrouve gonflée aux anabolisants, avec champignons hallucinogènes, et tout le toutim ! Stupéfiant ! À la manœuvre Gilles Rico pour le mouvement perpétuel et chorégraphique (beau travail de Jean-Philippe Guilois) dans lequel chante et danse tout ce petit monde. »
« Mise en scène par le Marseillais Gilles Rico, l’opérette de Ralph Benatzki est donnée dans une version largement revisitée et joyeusement séduisante. Traditionalistes s’abstenir, quant aux autres courez-y vite !… Deux heures et des poussières de satire, de plaisirs et de transgressions dont on ressort tout secoués par les rires et éblouis par un spectacle techniquement aboutit avec vidéos, jeux de lumières, machineries bien huilées pour le bonheur des yeux. »
« Dans ces conditions, miser sur la production du marseillais Gilles Rico constituait le moyen le plus flamboyant pour montrer au public , et en particulier aux nouvelles générations, que ce genre, loin d’être désuet voire ringard comme on le croit trop souvent, a bien des choses à nous apprendre sur nos sociétés et nos manière d’être… bref, sur nous-mêmes ! Le tout en se faisant plaisir !… Insistons tout de même sur l’intelligence du projet, totalement abouti, mêlant avec bonheur – et parfois subversion – le délicieux et nostalgique « entre-deux » du cinéma hollywoodien de l’âge d’or , des grandes revues façon Ziegfeld Follies et des cabarets berlinois de la République de Weimar. On est ici face à un coup de maître qui, sans toutefois donner un cours magistral ni vouloir plus en dire que ce qu’une œuvre de pur divertissement n’a à montrer, entraîne le public dans un monde où, comme l’écrit Gilles Rico dans le programme de salle, « chaque personnage est vu à travers une lentille satirique ».
« La mise en scène de Gilles Rico est dans l’esprit d’une opérette version comédie musicale spectaculaire, alternant passages parlés, chants et de nombreux intermèdes dansés et burlesques, voire déjantés… »
« Le metteur en scène Gilles Rico a allégé la pièce avec intelligence, lui conférant un rythme de joyeuse cavalcade… on est loin de dire la vertigineuse virtuosité, l’habileté diaboliquement bienheureuse de cette production »
« L’Auberge du Cheval Blanc magistralement mise en scène par Gilles Rico tient toutes ses promesses… S’il fallait définir en deux qualificatifs seulement la mise en scène de Gilles Rico… enjouée et joueuse conviendrait à merveille. Enjouée d’abord parce que le rythme imprimé par les tableaux de groupe et les scènes entre deux personnages donnent légèreté et franche gaieté à l’ensemble empreint de beaucoup d’humour et de second degré. Joueuse encore, car s’il est évident que Gilles Rico s’est follement amusé avec cette matière première certes un peu datée, voire désuète pour l’emmener vers un objet plus singulier, poussant le kitsch vers des esthétiques qui le rendent in fine charmant… Dans des décors qui épatent par leur poésie et leur efficacité, avec un déploiement de costumes qui semble sans fin, Gilles Rico pousse les archétypes à l’extrême et convoque la magie du cinéma »
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